Douces violences1, deux mots contradictoires. Effectivement, il y a lieu de se questionner : Comment une violence peut être douce ? Lors d’une douce violence l’intention n’est pas de blesser ni de faire mal. C’est une série de petits gestes quotidiens qui posés inconsciemment ou avec insouciance manquent de respect envers les enfants.
Les douces violences sont des paroles, des habitudes, des regards, des soupirs, des façons de faire qui blessent l’enfant ou le placent en situation d’insécurité affective et qui au fil du temps portent atteinte à la construction de sa personnalité.
Temps de réflexion sur sa pratique où on conscientise ces moments de dérive et où on cherche, ensemble, des pistes de solutions pour un agir plus professionnel.
1. D’après les travaux de Christine Schuhl
RCPEM
1854, Boul. Marie
St-Hubert QC J4T 2A9
Denise Bricault
Bio
Denise Bricault, passionnée de la petite enfance, a occupé les fonctions d'éducatrice en service de garde, de directrice en installation et de conseillère pédagogique ainsi qu'enseignante en éducation à l'enfance. Auteure du guide d'interventions éducatives L'enfant au cœur de nos actions, elle s’intéresse depuis quelques années aux neurosciences affectives et sociales. Mieux comprendre comment se construit le cerveau de l’enfant et ce qui influence le développement de sa personnalité met en relief l’importance d’une présence bienveillante et empathique auprès de chaque enfant.
Réservé exclusivement aux employés du Service de Remplacement Montérégie
